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Sphère d’activité
La presse parlée
Pendant que la télévision numérique par satellite et les canaux spécialisés ont le vent en poupe, on constate que, dans le domaine de la radio, les stations FM connaissent des heures florissantes comparativement aux stations AM. Sans compter que les nouvelles technologies exercent aussi une influence de plus en plus marquée sur le paysage radiophonique en favorisant notamment l'émergence de nouveaux « joueurs » comme la radio Internet…
Les innovations technologiques ont eu un grand impact sur les façons de travailler des artisans de la presse parlée. Tout d'abord, un rythme de travail plus rapide s'est imposé. Ainsi, les journalistes, les recherchistes, les commentateurs et les lecteurs de nouvelles – de même que toutes les personnes qui travaillent derrière la caméra ou le micro – ont dû non seulement s'adapter à de nouveaux outils technologiques, mais aussi conformer leur rythme de travail à celui des médias électroniques qui favorisent plus que jamais l'information instantanée.
Dans ce milieu, il est bien souvent difficile d'adopter un horaire de travail fixe. Il faut réagir rapidement pour couvrir une nouvelle aussitôt qu'elle se présente, faire les entrevues qui s'imposent et bien choisir ses sources. Pour toutes ces raisons, le secteur de la presse parlée exige de ceux qui y travaillent qu'ils soient capables de bien gérer leur temps et leur stress.
Par ailleurs, la curiosité intellectuelle semble être une caractéristique commune aux travailleurs de ce secteur. Ainsi, connaître l'utilisation de nouveaux logiciels ou d'autres outils destinés à suivre l'actualité, améliorer ses capacités d'expression à l'oral et à l'écrit, apprendre à communiquer dans une autre langue et développer des techniques efficaces de recherche d'information, voilà autant de motivations qui peuvent pousser les gens de la presse parlée à mettre à jour leurs connaissances!
La presse parlée est un milieu qui séduit et la recherche d'un certain prestige peut en inciter plusieurs à tenter l'aventure radiophonique ou télévisuelle. Mais il faut savoir qu'il y a peu d'élus, car il s'agit d'un milieu où la concurrence est féroce et le cumul des emplois y est très fréquent. Nombreux sont en effet les journalistes qui concilient un poste d'annonceur avec un emploi de comédien, d'auteur, de réalisateur ou de journaliste pigiste pour la presse écrite. Ce phénomène se retrouve à l'intérieur même du secteur de la presse parlée où des animateurs jouent « sur les deux ondes » : à la radio et à la télévision. Enfin, une dynamique nouvelle s'installe au sein de l'effectif du secteur et les femmes sont de plus en plus nombreuses à y occuper un poste important, comme celui de chef d'antenne par exemple.
La télévision et la radio se retrouvent, encore plus de nos jours que par le passé, en plein cœur de questions de nature morale, culturelle ou éthique. Celles-ci concernent, entre autres, la concentration de la presse, la diffusion par satellite, le contenu francophone des programmations, l'information sensation, la neutralité des journalistes et le droit d'accès à l'information. Sur ces questions se penchent des organismes et des instances comme le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), ce qui démontre à quel point la société accorde une grande importance à la qualité des médias, que ce soit dans les domaines de l'information, de l'éducation ou du divertissement.