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Sphère d’activité
La météorologie
Prédire le temps est la base même de la météorologie. Mais prédire avec exactitude quel pourrait être le cheminement de carrière de ceux qui s'aventurent dans cette voie reste difficile, car, pour mettre à profit leurs connaissances scientifiques, les spécialistes de cette discipline ont le choix entre une grande variété de parcours professionnels. Cependant, au cours de leur carrière, la majorité des météorologistes touchent, d'une manière ou d'une autre, aux opérations prévisionnelles du temps. Les médias, ainsi que plusieurs entreprises du domaine du transport maritime et aérien, sont en effet de grands consommateurs de prévisions météorologiques, et celles-ci sont établies au moyen de systèmes d'observation et d'équipements de télécommunication toujours plus sophistiqués.
Le secteur public est l'avenue traditionnelle empruntée par les nouveaux diplômés des programmes de formation en sciences de l'atmosphère. Une grande partie des météorologistes prévisionnistes sont donc à l'emploi des gouvernements canadien et québécois, dans les bureaux des services météorologiques et environnementaux d'Environnement Canada situés à Rimouski, à Québec et à Saint-Laurent, ou encore au Centre météorologique du Canada situé à Dorval.
Mais, depuis quelques années, le secteur privé s'est mis, lui aussi, à faire appel aux compétences de météorologistes et de climatologues. Certaines entreprises ont développé leurs propres services de prévisions météorologiques, alors que d'autres ont découvert que la météorologie pouvait favoriser le développement de leurs activités. C'est ainsi que toutes sortes d'applications de la météorologie ont vu le jour et que sont devenus plus nombreux les météorologistes à jouer le rôle d'experts-conseils dans des domaines aussi variés que l'hydrologie, la foresterie, l'énergie, la pollution, la santé, l'architecture et l'agriculture.
L'importance de plus en plus grande accordée à la protection de l'environnement au cours des dernières années n'est pas étrangère à ces nouveaux parcours de carrière. À titre d'exemple, un météorologiste spécialisé en qualité de l'air peut être amené à s'intéresser aux phénomènes de transport, de transformation et de dispersion des polluants atmosphériques, et les informations qu'il recueille peuvent aider le gouvernement à prendre les bonnes décisions en matière d'environnement. Par ailleurs, les informations d'ordre météorologique peuvent servir à élaborer les statistiques des précipitations ou à calculer le potentiel éolien d'une région.
Il convient aussi de préciser que la profession possède une dimension internationale, car, bien que la plupart des pays disposent de leur propre service national de prévisions, les nuages, eux, ne connaissent pas les frontières. En ce sens, les observations sont diffusées à l'échelle de la planète. C'est ce que fait l'Organisation mondiale de la météorologie (OMM) qui recueille les informations sur l'atmosphère et les communique à tous les pays membres de l'OMM, dont le Canada. La météorologie implique donc un échange continu d'informations entre les spécialistes de différents pays.
Observer, analyser et interpréter les phénomènes atmosphériques, voilà toujours des aptitudes fondamentales, mais, étant donné que la météorologie s'ouvre à d'autres champs d'activité et que les spécialistes sont de plus en plus appelés à collaborer avec des intervenants d'équipes multidisciplinaires et internationales, les aptitudes à communiquer et à utiliser les nouveaux outils technologiques sont aussi très importantes. Enfin, on remarque également un certain regain d'intérêt, chez les gens à l'esprit scientifique, pour des études dans le domaine des sciences de l'atmosphère, notamment depuis qu'Environnement Canada recrute à nouveau du personnel sur une plus large échelle.