Rencontre avec Anne-Gabrielle Brideau, physiothérapeute

Par Olivier Schmouker

Paru le 20 février 2024

Dans le cadre d'Opération Avenir 2024, rencontre avec Anne-Gabrielle Brideau, une jeune physiothérapeute lauréate en 2023 d'une bourse d'excellence en stage clinique décernée par l'Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ).

 

Que faites-vous habituellement durant une journée de travail?

Je viens tout juste de terminer mes études et je suis physiothérapeute pour les équipes sportives des Dynamiques du cégep de Sainte-Foy. Ce travail consiste à suivre les athlètes lors des matchs et, le cas échéant, à assurer le suivi de leurs blessures, en clinique.

Je fais également du mentorat d’étudiants en physiothérapie, auprès de ceux qui s’impliquent comme soigneurs lors des matchs des équipes dont ils s'occupent. Et j'assume des responsabilités de gestion et d'administration, par exemple la planification des horaires de travail des étudiants et la gestion des inventaires de matériel.

Mais mon but ultime est d’aider les gens à reprendre l’activité physique après une blessure et de les soutenir dans l’atteinte de leurs objectifs personnels.

 

Pourquoi aimez-vous votre travail?

J’aime la dynamique stimulante du monde sportif, qui m’offre des défis variés : par exemple, je trouve gratifiant d'aider un athlète à récupérer d'une blessure et d'ainsi lui permettre de redonner son 110 %.

Bien entendu, j’aime aussi le fait que mon métier puisse être appliqué à d’autres personnes que les athlètes.

Enfin, j’apprécie la possibilité de fusionner ma pratique de physiothérapeute à ma fibre entrepreneuriale dans les aspects de gestion et d’administration. Ça répond à mon désir de diversifier mes activités professionnelles.

 

Quel est le rêve professionnel que vous aimeriez réaliser dans les prochaines années?

Mon plus grand rêve professionnel serait d’être impliquée comme physiothérapeute au sein d’une équipe sélectionnée pour les Jeux olympiques!

Mais à court terme, j’aspire à développer et à améliorer l'offre de services en physiothérapie sportive au cégep de Sainte-Foy, histoire d'y avoir un impact significatif.

 

Quel conseil donneriez-vous à un élève de secondaire qui envisagerait de faire le même travail que vous, plus tard?

Sois persévérant! Va jusqu'au bout de tes rêves, peu importe les embuches. Au cégep, je n'avais malheureusement pas les notes suffisantes pour entrer en physiothérapie. J'ai donc fait une année d'études en kinésiologie, ce qui m'a ensuite permis de me lancer dans mon métier de rêve.

Sache aussi que la physiothérapie sportive, c’est mon choix, mais que ce n'est pas la seule option. Tu peux très bien t'intéresser à d'autres clientèles, à d'autres milieux. Tu sauras que tu es à la bonne place quand, comme moi, tu te lèveras chaque matin heureux d'aller travailler.

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